Groupe d’action nautique de l’archipel du grand Montréal

13 janvier 2021

Groupe d’action nautique de l’archipel du grand Montréal

Dès le début de la saison dernière, l‘annonce de la fermeture du port de plaisance de Lachine est venue mettre à l’avant-plan la précarité des installations accessibles aux plaisanciers dans l’archipel de Montréalet c’est dans le cadre de sa tournée estivale des marinas de la région en 2020, que Nautisme Québec a en effet constaté une situation en voie de devenir explosive. Sur les quelque 52 marinas et port de plaisance, au moins quatre sont menacées de fermeture à court – moyens terme et plusieurs autres sont dans une situation jugée précaire.  

C’est avec ce tableau peu reluisant que la coalition des Marinas – Ports de plaisance de l’archipel du grand Montréal est née.  Fort de l’appui de 27 signataires représentant les gestionnaires des petites et grandes marinas de l’archipel, des démarches furent entreprises par Nautisme Québec auprès de nos instances gouvernementales afin de mettre en place un groupe d’action dont le mandat vise à préparer la relance du secteur nautique dans la région de Montréal, en dressant un portrait de la situation actuelle de l’écosystème nautique dans l’Archipel du Grand Montréal, soit entre Salaberry-de-Valleyfield et Sorel-Tracy. 

Comme vous le savez, la localisation stratégique de la région dans le Nord-Est du continent en fait un pôle nautique avec un potentiel de calibre international. La région se trouve particulièrement bien située pour accueillir les adeptes d’activités nautiques, étant à la convergence de trois trajets reliant les principales destinations nautiques de l’Ontario et du Nord-Est des États-Unis. Plusieurs études ont démontré que la navigation de plaisance est en plein essor et que les opportunités sont à saisir dans un contexte de relance économique post-COVID. 

C’est dans ce contexte que les ministres Rouleau et Proulx nous ont confié la tâche de brosser un portrait factuel de la situation du nautisme dans la région, ainsi qu’un bilan des retombées économiques associées à sa pratique.  Les axes de travail toucheront entre autres : l’offre et la demande, la capacité d’accueil, la qualité des infrastructures et services, la capacité d’investissement et la gouvernance des marinas, la protection des berges et la qualité de l’eau, l’accès à l’eau pour tous et toutes, la cohabitation des différents usagers et la sécurité nautique sur les voies navigables.  Les travaux ont débuté la semaine dernière et se poursuivront jusqu’à la fin marsNautisme Québec assure la coordination des différents travaux. Pour plus amples informations, n’hésitez pas à communiquer avec Sylvain. 

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